12 août 2019 -12 août 2022 : ça fait trois ans que DJ Arafat nous a quittés
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C’était un coup de tonnerre sous le ciel ivoirien le lundi, 12 août 2019. Le roi du coupé-décalé et de l’Afrique était mort des suites d’un accident de circulation survenu aux premières heures de ce jour-là.
Lire le texte hommage du journaliste et sociologue Serge Aimé Bikoi :
Le chanteur ivoirien, Ange Didier Huon, de son vrai nom, était âgé de 33 ans. Selon des messages, photos, vidéos et témoignages qui avaient circulé sur les réseaux sociaux, DJ Arafat conduisait une motocyclette lorsqu’il avait percuté une voiture dans la nuit.
Une foule d’un millier de chinois (fan’s), massée lundi après-midi devant la polyclinique des deux plateaux à Cocody, où avait rendu l’âme le chanteur, était en pleurs. L’émotion, la désolation et la consternation étaient incommensurables. Seigneur ! Incrédules à l’annonce de sa mort, des mélomanes et fan’s scandaient : « Arafat ne peut pas mourir ». La police tentait de les contenir, mais en vain! Ce grand amateur de moto avait été victime d’un traumatisme crânien après une autopsie médicale faite ce jour-là. Le trentenaire avait été conduit à l’hôpital dans le coma avant de briser ses cordes vocales au petit matin.
DJ Arafat est né dans le milieu de la musique d’une mère chanteuse et d’un père Ingénieur de son, dont la notoriété était reconnue par plus d’un. Tels parents tel fils, peut-on conclure in fine ! L’enfant est, comme dirait un célèbre Philosophe, le père de l’Homme. Arafat était alors le produit de son environnement immédiat qu’est la famille, instance de socialisation de base de toute progéniture.
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