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Bien avant d’être le rappeur à succès qu’on connaît aujourd’hui, Lil Wayne a tenté de disparaitre  lorsqu’il n’était âgé que de douze ans. S’il est encore là, c’est grâce à un homme pour qui il serait prêt à faire beaucoup aujourd’hui. 

Il y a quelques mois de cela, Lil Wayne échappait à la case prison grâce à Donald Trump. S’il a eu une vie pleine de rebondissements, tout cela aurait pu s’arrêter pour lui en 1994. Agé de douze ans à l’époque, Dwayne Carter Jr. se tire dans la poitrine à l’aide d’un 9mm. Au micro de Emmanuel Acho, le rappeur tatoué est revenu sur ce triste épisode de sa vie. « Quand j’avais 12 ans, l’année scolaire touchait à sa fin. L’école nous donnait des demi-journées le jeudi et le vendredi… Mais ce que je faisais, c’était de dire à ma mère que je n’avais qu’une demi-journée de libre. Alors je traînais dehors. Quand je suis rentré à la maison… j’ai reçu un appel de ma tante. Elle m’a dit : «Elle a tout découvert. Mon garçon, tu vas te faire botter le c*l. Tout ce rap, elle va le prendre, elle va le jeter.» Alors tout ça s’est accumulé en moi. J’ai raccroché le téléphone, j’ai eu plein de pensées différentes. La pensée principale était : «Je vais te montrer.» Alors j’ai décroché le téléphone, j’ai appelé la police… Je suis allé dans sa chambre, j’ai pris le pistolet et j’ai déjà passé le coup de fil. Le titre One More Chance de Biggie passait… Je regardais [dans le miroir] genre «Tu sais quoi ?.» J’ai commencé à penser que je devais me mettre en colère et j’ai remarqué que je n’avais pas à le faire. C’est ce qui m’a fait peur. J’ai su que j’avais des problèmes de santé mentale en appuyant sur la gâchette » a-t-il commencé par raconter.

Lil Wayne veut aider financièrement à vie l’homme qui l’a sauvé à 12 ans

Mais si Lil Wayne est toujours là aujourd’hui, c’est grâce au policier Robert Hoobler qui s’est rendu sur les lieux à temps et a remarqué son corps alors qu’il n’était pas en service. Le rappeur poursuit: « La police m’a vu, m’a enjambé et a traversé la maison en disant : « J’ai trouvé la dr*gue! (…) ». Et donc il a fallu un gars nommé «oncle Bob», il a couru là-haut. Quand il est arrivé en haut des marches et qu’il m’a vu là, il a refusé de m’enjamber. L’un d’eux a crié : « J’ai la dr*gue ! ». C’est là qu’il est devenu fou. Il a dit : « Je me fous de la dr*gue ! Vous ne voyez pas le garçon par terre ?! ». [Il] m’a pris dans ses bras et n’arrêtait pas de me dire des trucs comme, «Tu ne vas pas partir», et il m’a emmené à l’hôpital. […] Je l’ai rencontré des années plus tard. Il était genre : «Je ne veux rien. Je veux juste dire que je suis heureux de voir que j’ai sauvé une vie qui comptait» ».