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Le gouvernement togolais a réagi samedi suite aux attaques terroristes perpétrées dans la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs villages des préfectures de Kpendjal et Kpendjal-Ouest (région des Savanes). Il a condamné avec la dernière rigueur des « actes lâches, odieux et criminels ».

Dans une note publie quelques temps avant par les Forces armées togolaises (FAT) on apprend que ces attaques ont fait « plusieurs morts et quelques blessés ». Et ni l’armée ni le gouvernement n’ont avancé de chiffre en termes de bilan de ces attaques pour situer l’opinion.

Le gouvernement de Faure Gnassingbé présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés suite à ces actes atroces et barbares.

« Dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire en vigueur dans la région des savanes, le gouvernement prendra de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des personnes et des biens », lit-on dans le communiqué.

Les autorités togolaises encouragent une fois de plus, toute la population togolaise partout sur le territoire national, à rester davantage mobilisée et à maintenir une vigilance accrue.

Les attaques coordonnées menées par des individus armés, non encore identifiés, ont créé de la désolation au sein de la population. Les images insupportables de cette descente terroriste laisse croire à un nombre important de décès. On voit d’ailleurs que la plupart des victimes ont été égorgés par leurs bourreaux.

Vendredi déjà, le chef de l’État, Faure Gnassingbé s’est rendu vendredi sur les lieux des attaques pour s’enquérir des nouvelles.

Attaques terroristes récurrentes

Le nord du Togo est de plus en plus secoué par des attaques terroristes. Les djihadistes venus du pays des hommes intègres y sèment la désolation, de temps à temps.

Cette nouvelle attaque terroriste est la 2e véritable meurtrière enregistrée par le Togo après celle qui a coûté la vie à 8 soldats sont morts le 11 mai dernier. L’attaque avait été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, la principale alliance djihadiste du Sahel, liée à Al-Qaida.

Le 16 juin au petit matin les terroristes avaient lancé une attaque entre Gnoaga et Gouloungoussi dans l’extrême nord du pays. Elle avait été repoussée par l’armée togolaise. Une première attaque perpétrée en novembre 2021 a été également repoussée par les Forces armées togolaises (FAT).